Lucie étudie
en Corée du Sud

Fondation Institut Lyfe
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Lucie, étudiante boursière en deuxième année du Bachelor Arts Culinaires a choisi de passer un semestre à l’étranger. Elle a rejoint l’une de nos 23 écoles partenaires : la Woosong University en Corée du Sud.

A la découverte de l’Asie

Elle nous a parlé de sa vie loin de Lyon et de son choix de partir quelques mois, à destination de Daejeaon en Corée du Sud.

Pourquoi avoir choisi la Corée du Sud ?

Tout a commencé quand l’Institut Paul Bocuse nous a offert la possibilité de partir à l’étranger lors du semestre de printemps. Mon choix s’est tout de suite porté vers l’Asie, continent que je voulais absolument découvrir, notamment pour sa célèbre cuisine de rue et pour ses magnifiques paysages. J’ai donc pu choisir entre différents pays : Thaïlande, Taïwan, Malaisie et Corée du Sud. Je me suis orientée vers la Woosong University située en Corée du Sud car il n’y a eu que des retours positifs des précédents étudiants en échange là-bas. Me voici donc partie à plus de 9 200 kms de Lyon, dans la ville de Daejeon, pour plus de 4 mois en immersion totale dans la vie des étudiants sud-coréens.

Comment se passent vos cours ?

A peine arrivée, j’ai tout de suite été très bien accueillie. Les élèves comme les professeurs étaient heureux de me rencontrer et d’accueillir une élève française. Je n’ai pas été dépaysée très longtemps car quelques chefs de l’université sont français, ce qui m’a permis d’encore mieux m’intégrer. De plus, l’organisation est semblable à celle que je connais depuis deux ans car la Woosong University fait partie du réseau Alliance de l’Institut, ce qui me permet d’avoir accès à un large éventail d’enseignements. Tous les cours sont dispensés en anglais, ce qui est un réel atout pour moi, qui avait comme objectif d’améliorer mon niveau dans cette langue grâce à ce séjour.

Ici, la situation sanitaire due à la Covid-19 est bien gérée et encadrée. J’ai la chance de pouvoir découvrir la cuisine locale confortablement assise dans les restaurants car toutes les restrictions ont été levées. Une fois la quatorzaine terminée, seuls le port du masque, les prises de température et les entrées bien contrôlées dans chaque établissement demeurent.

J’ai donc la chance de pouvoir suivre mes cours en présentiel, au sein des différentes cuisines de l’Université. Jusqu’à présent, j’ai pu assister à des cours sur le travail du chocolat, sur la production de pâtisseries et viennoiseries pour le coffee shop d’application et sur les petits déjeuners du monde entier. D’ici la fin de mon semestre, je vais pouvoir découvrir le monde des banquets, de la « Western Cuisine » et de la boulangerie. Les cours que j’ai l’opportunité de suivre sont très variés, intéressants et surtout enrichissants.

 

Les sud-coréens sont très heureux de voir des français s’intéresser à leur beau pays et cela s’est ressenti dans l’accueil qu’ils m’ont réservé. Ils me disent à chaque occasion qu’ils sont là pour m’aider si j’en ai besoin. Bien évidemment, la barrière de la langue est présente mais je réussis toujours à trouver un moyen de communiquer : quelques gestes des mains et un grand sourire nous permettent de nous comprendre et de passer un moment d’échange chaleureux. Ils aiment rire de ma prononciation plus qu’approximative du coréen mais ils apprécient l’effort que je fais pour essayer de m’adapter à leur culture.

Quels souvenirs garderez-vous de votre séjour ?

Depuis mon arrivée en février, j’ai pu partir à la découverte du pays. Au programme : randonnées vers les sommets, contemplation de la relève des gardes devant le temple de Gyeongbokgung, dégustations de nombreux mets coréens. Une des particularités de la « street food » sud-coréenne est que, peu importe l’heure de la journée, vous pourrez toujours vous restaurer sur le banc d’un des nombreux stands du marché et trinquer autour d’un verre de soju.

 

Mon séjour à Séoul était extraordinaire. J’ai pu découvrir de nombreuses coutumes locales, déguster de fabuleux plats (gimbap – maki coréen -, samgyetang – soupe de poulet au ginseng -, kalguksu – bouillon avec des nouilles fraîches coupées au couteau -, …) et visiter des temples bouddhistes qui laissent sans voix tant ils sont majestueux et leur atmosphère apaisante. Lorsque les beaux jours arriveront, j’ai prévu d’aller visiter les plantations de thé à Boseong, l’île de Jeju et Busan, la ville aux milles couleurs.

 

Si vous ne deviez retenir qu’une seule chose de la Corée du Sud , c’est l’importance qu’elle accorde aux beignets dans sa culture culinaire ; et, dès que vous aurez goûté aux hotteoks (pancakes fourrés au sucre roux, à la cannelle et aux noix), cela deviendra sans aucun doute votre Madeleine de Proust sud-coréenne.

 

Des étudiants ouverts au monde

L’institut Paul Bocuse forme des décideurs et managers responsables, agiles et ouverts au monde. L’expérience internationale académique est encouragée via la mobilité ou les stages afin de permettre aux étudiants de murir leurs choix, découvrir de nouveaux pays, tester différents parcours pour réussir dans un environnement globalisé.

L’international fait partie intégrante de l’identité de l’école et se vit également sur le campus : 62 nationalités, des programmes anglophones, le recrutement de professeurs et enseignants chercheurs internationaux…

Quels que soient la forme et le montant, vous pouvez soutenir le programme de bourses de la Fondation G&G Pélisson et permettre à des étudiants passionnés comme Lucie, de vivre leur rêve !

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